2025 / 2026
Diplôme d’université (DU) - Droit
Sur un an
Durée des études : Sur un an
Ce diplôme constitue l’un des 2 prérequis d’accès au master 2 mention droit notarial en formation continue.
Diplôme organisé par l’Université Paris-Panthéon-Assas en partenariat avec l’Institut notarial de formation (INAFON).
Les cours se déroulent sur un an à raison de 6 séances de regroupement de 2 jours afin de faciliter l'accès des salariés relevant de la formation continue. Chaque séance de regroupement dure 14 heures.
Formation en présentiel.
Niveau d’études : titulaires d’une Licence (Bac +3).
Salariés du notariat et titulaire d’un diplôme de licence (niveau 6)
Regroupements : 6 séances de 2 jours (chaque séance de regroupement dure 14 heures) à Paris.
Contrôle continu : remise de 6 devoirs obligatoires au cours de l'année correspondant aux 6 modules listés ci-dessous.
Examen terminal : une épreuve écrite de 5 heures et une épreuve orale (1 heure de préparation pour 15 minutes de passage)
Le contrôle des connaissances s’effectue au moyen :
La note de contrôle continu et les notes obtenues à chacune des deux épreuves de l’examen terminal sont comptées pour un tiers chacune dans la note globale.
Une moyenne de 10/20 est requise pour l’obtention du diplôme universitaire. Le diplôme comporte les mentions suivantes, selon la moyenne obtenue :
Le contrôle continu
Les devoirs portent sur les cas pratiques, ils doivent être rédigés individuellement. Ils doivent être envoyés aux dates fixées en début d’année, le cachet de la poste faisant foi. Les devoirs ne pourront être reçus après la date indiquée qu’après examen de chaque cas, en fonction notamment de l’excuse invoquée. Une pénalité de deux points sera appliquée sur la note.
En tout état de cause, quelle que que soit l’excuse invoquée, aucun devoir ne pourra être accepté dès lors que la correction aura été effectuée en séance par l’un des groupes.
L’absence d’un seul devoir entraîne le refus d’inscription à l’examen terminal.
Examen terminal :
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2025 / 2026
Diplôme d’université (DU) - DroitÉconomieGestion
2025 / 2026
Diplôme d’université (DU) - Droit
1 an (d'octobre à juin)
La formation permet à toute personne qui œuvre ou souhaite œuvrer auprès des étrangers en demande de protection (juristes, accompagnateur social, corps médical, etc.) d’acquérir une spécialisation en la matière.
De manière plus spécifique, elle ouvre des débouchés au sein des divers acteurs de l’asile (accompagnateur juridique des étrangers, officier de protection à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), rapporteur et assesseur à la Cour nationale du droit d’asile, avocat spécialisé, etc.).
Le droit de l’asile renvoie ici à l’ensemble des règles et procédures gouvernant et organisant l’accès à la protection internationale ou nationale à laquelle peuvent prétendre des étrangers dès lors qu’ils sont parvenus sur le territoire français.
Cette formation correspond alors à un double constat.
Le volume et les principales caractéristiques des migrations internationales ont considérablement évolué depuis la fin du monde bipolaire. Elles concernent, en effet, presque quatre fois plus d’hommes et de femmes qu’il y a quarante ans (77 millions en 1975, plus de 250 millions en 2018 – 3 % de la population mondiale) et, aujourd’hui, une personne sur 110 dans le monde a dû fuir son lieu de vie[1]. Les migrations contraintes (départ à la suite d’une crainte de persécution ou d’un environnement hostile) ont pris une ampleur considérable. Ces exilés vont alors rechercher ailleurs un statut social et une protection juridique
S’agissant de la France, on compte désormais près de quatre fois plus de demandeurs d’asile qu’il y a dix ans, plus de 120 000 en 2018, encore davantage en 2019. Dans ces conditions, le droit de l’asile - récemment saisi par le droit européen - devient un sujet central pour le politique (« crise » migratoire, continuum dénoncé entre migrants, réfugiés et terroristes, etc.), dans le discours comme dans les actes (une nouvelle loi tous les deux ans depuis une vingtaine d’années). Toute une série d’acteurs institutionnels et associatifs interviennent désormais pour accompagner l’étranger dans sa demande, y répondre et faciliter le cas échéant l’intégration du bénéficiaire d’une protection internationale (HCR, membres d’associations comme la Cimade, Forum Réfugiés-Cosi, France Terre d’asile, etc ; intervenants dans les centres d’accueil et autres structures ; agents de l’Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII), de l’OFPRA ou de la Cour nationale du droit d'asile (CNDA), etc. ; conseils et avocats spécialisés ; interprètes).
Or, il n’existe pas à ce jour de formation universitaire spécifique pour présenter les différents régimes existants (droit international, régime d’asile européen commun, dispositif national), la spécificité de la prise en charge d’étrangers vulnérables, les différentes aides auxquelles ils peuvent prétendre, les critères qui gouvernent la reconnaissance d’une protection, le contenu de celle-ci, les conditions auxquelles elle peut cesser, etc. Il semble n'y avoir que deux diplômes d'université au spectre plus large (droit des étrangers) et localisés loin de l’Ile-de-France (au Mans et à Lyon). Ce diplôme d'université Droit de l’asile répond indéniablement à une demande de formation. D’une part, les problématiques de l’asile se sont complexifiées et justifient une formation spécifique. D’autre part, la région parisienne concentre une forte demande de protection ainsi que l’essentiel des acteurs institutionnels (OFPRA et CNDA notamment) et associatifs.
[1] HCR, « Une nouvelle approche mondiale sur les réfugiés est nécessaire d’urgence », 19 juin 2018 http://unhcr.org/fr.
Le diplôme est ouvert à ceux, juristes ou non, qui s’intéressent au droit de l’asile et entendent s’investir ou mieux s’investir dans l’accueil et la protection en France des étrangers persécutés
Les candidats doivent justifier d’un Master 1 ou d’une expérience professionnelle dans le domaine selon la procédure de validation des acquis de l’expérience
L’admission se fait sur dossier, puis éventuellement sur entretien.
Les enseignements représentent un volume annuel de 120 heures, sont dispensés en français et en présentiel les lundis et mardis à raison d’une fois par mois.
Les enseignements sont assurés par des universitaires spécialistes de la matière et par des professionnels.
1.1) Introduction
Exil et réfugiés en France et en Europe (8h)
Les traumatismes de l’exil (4h)
1.2) Accès à la procédure d’asile
L’enregistrement et l’introduction de la demande d’asile (6h)
Focus : les obstacles à l’introduction de la demande d’asile (4h)
Focus : les procédures spécifiques (Dublin, zone d’attente, rétention, etc.) (4h)
1.3) Condition du demandeur d’asile
Le statut du demandeur d’asile (8h)
Focus : l’hébergement (4h)
Savoir mobiliser les normes posées par le droit international et européen relatif à l’accueil et à la protection des étrangers persécutés
Orienter les étrangers vers le statut auquel il peut prétendre avec le plus de succès
Saisir les différentes causes des migrations contraintes et être capable de comprendre les différentes phases du parcours migratoire et les différents traumatismes qui peuvent en résulter
Savoir appréhender les règles encadrant l’introduction de la demande d’asile ainsi que les obstacles associés
Pouvoir identifier la variété des intervenants dans l’accueil des étrangers en France
Être en mesure de conseiller efficacement les demandeurs d’asile s’agissant des conditions matérielles auxquelles ils peuvent prétendre comme des droits et obligations liés à leur statut.
La procédure administrative devant l’OFPRA (6h)
Le recours devant la Cour nationale du droit d’asile (6h)
Le refus de protection et la fin de la protection (6h)
Focus : conseiller un demandeur de protection internationale (4h)
Focus : la « preuve » en droit de l’asile (4h)
Mieux saisir le fonctionnement interne des autorités de l’asile
Savoir répondre aux interrogations d’un demandeur et être en mesure de le conseiller s’agissant de l’entretien à l’Office et de l’audition devant la Cour
Comprendre la spécificité du métier d’avocat auprès des demandeurs d’asile et être en capacité de construire une stratégie individuelle de défense
Mesurer les enjeux actuels en matière d’exclusion ou refus/retrait de protection et être informé des derniers développements jurisprudentiels en la matière.
Le statut du protégé (8h)
Focus : l’insertion professionnelle du protégé (2h)
Les possibilités de réexamen de la demande ou de régularisation des déboutés (6h)
L’éloignement des déboutés (4h)
Conseiller le protégé afin qu’il puisse faire valoir ses droits et mieux s’insérer dans la communauté de l’Etat d’accueil
Être informé des procédures et conditions en vigueur s’agissant de l’octroi d’autres titres de séjour pour les étrangers
Mieux saisir les obstacles actuels à l’éloignement des déboutés.
Ces conférences peuvent être ouvertes aux étudiants de Master 2 de l'université Paris Panthéon-Assas. Les thèmes indiqués sont ceux choisis pour l'année 2020-2021, ils pourraient évoluer dans les années qui suivent, sous réserve de l’accord des instances compétentes de l’université.
Le mandat et missions actuelles du HCR (4h)
Les différents obstacles à l’arrivée sur le territoire des demandeurs d’asile (4h)
Les exilés de guerre dans la demande de protection (4h)
La réforme du régime d’asile européen commun (4h)
L’apatridie aujourd’hui (2h)
Les réinstallations (2h)
Le motif de sécurité publique (4h).
Article 1er :
Le contrôle des connaissances s’effectue au moyen d’un examen terminal, consistant en une épreuve écrite d’une durée de trois heures.
L’épreuve écrite consiste en un cas pratique et quelques questions de cours. Un seul sujet est proposé.
Article 2 :
Une note de 10/20 est requise pour l’obtention du diplôme universitaire.
Le diplôme comporte les mentions suivantes, selon la note obtenue :
À partir de 10 : mention passable
À partir de 13 : mention assez bien
À partir de 15 : mention bien
À partir de 17 : mention très bien.
2025 / 2026
Diplôme d’université (DU) -
1 an
Nombre de places : 25
Durée des études : 1 an
Le diplôme est destiné aux étudiants souhaitant mieux appréhender la réalité du contentieux des entreprises et se préparer à l’exercice de la profession d’avocat, notamment par l’étude de cas concrets.
La formation est assurée conjointement par des professeurs de l’université, des avocats du cabinet Bredin Prat et ponctuellement d’autres intervenants professionnels (magistrats ; directeurs juridiques, etc.).
Les séances sont principalement organisées sous forme d’ateliers permettant aux étudiants de mieux comprendre la stratégie, l’argumentation et la complexité judiciaires.
L’accès se fait sur dossier suivi d’un entretien avec un comité de sélection composé de trois professeurs de l'Université Paris-Panthéon-Assas et de trois associés du cabinet Bredin Prat.
Etudiants visés :
La formation est ouverte aux étudiants de master 1.
Les étudiants en première et deuxième années de master de droit inscrits à l'Université Paris-Panthéon-Assas, ainsi que les étudiants qui préparent l’EFB.
Aucun frais d’inscription n’est dû, la chaire Bredin Prat assumant les frais de cet enseignement pour les étudiants master 1 ou 2 inscrits à l'Université Paris-Panthéon-Assas.
Ouverture des candidatures du 21/07/2025 au 25/08/2025
Les candidatures ne se feront que par E-Mundus
Documents à fournir dans la candidature :
81 heures de cours dont 42 heures d’introduction sur les procédures et 39 heures axées sur des cas concrets transversaux.
Les enseignements pourront être dispensés à l’université ou dans les locaux du cabinet Bredin Prat.
Module 1 - Les procédures (42h)
Module 2 - Les enquêtes et la preuve (6h)
Module 3 - Séances pratiques (33h)
Un comité scientifique composé de professeurs de l'Université Paris-Panthéon-Assas et d’associés de Bredin Prat se réunit au moins une fois par an pour faire une appréciation critique de l’enseignement et de son évolution éventuellement souhaitable.
Scolarité du 87 NDC
Institut de droit des affaires (IDA),
87 rue Notre Dame des Champs, 75006 Paris
2025 / 2026
Diplôme d’université (DU) - Économie
1 an (à partir de janvier)
2025 / 2026
Diplôme d’université (DU) - Droit
1 an
Le Diplôme d’Université « Droit et technologies du numérique » complète l’offre de formation de l’Université Paris-Panthéon-Assas dans le domaine du numérique.
Ce Diplôme d’Université adopte une perspective interdisciplinaire : il rassemble plusieurs disciplines représentées au sein de l’Université (droit, sciences de gestion, sociologie, sciences économiques, informatique, etc.), et offre à des étudiants, inscrits par ailleurs dans un autre cursus, ainsi qu’à des professionnels déjà en activité, une formation complémentaire centrée sur le numérique.
Le Diplôme d’Université intègre des intervenants d’entreprises actives dans la transformation numérique, des juristes spécialisés en droit du numérique, ainsi que des professionnels de diverses institutions publiques.
Le Diplôme d’Université « Droit et technologies du numérique » a pour objectif d’offrir aux étudiants et professionnels une formation complémentaire, interdisciplinaire et centrée sur les multiples enjeux liés au numérique.
Cette formation, dont le succès se vérifie chaque année depuis sa création en 2017, est indispensable pour faire face aux nouveaux enjeux posés par le numérique. Elle a été pensée pour répondre aux besoins exprimés par les professionnels ainsi que par les étudiants.
Le Diplôme d’Université « Droit et technologies du numérique » est ouvert aux étudiants de l’Université Paris Panthéon-Assas inscrits en L3, M1, M2, ou en doctorat, ou venant d’obtenir leur M2 ou leur doctorat dans l’année de leur demande d’inscription, ainsi qu’aux étudiants venant d’établissements d’enseignement supérieur inscrits en L3, M1, M2 ou en doctorat, ou venant d’obtenir leur M2 ou leur doctorat dans l’année de leur demande d’inscription. Les étudiants doivent joindre à leur dossier de candidature : la liste de leurs diplômes antérieurs avec les relevés de notes correspondants, un CV et une lettre de motivation.
Le Diplôme d’Université est également ouvert aux professionnels pouvant faire valoir deux ans d’expérience professionnelle et souhaitant se former au droit et aux technologies du numérique.
Les professionnels doivent joindre à leur dossier de candidature : la liste de leurs diplômes antérieurs, un CV et une lettre de motivation.
Une sélection sur dossier est opérée. Une bonne maîtrise de l’anglais est demandée.
Les dossiers de candidature doivent être déposés sur la plateforme e-mundus aux dates indiquées chaque année sur le site Internet de l'Université.
La capacité d'accueil est fixée à 50 étudiants.
Ouverture des candidatures
Documents à fournir dans la candidature :
Frais de formation
Pour les étudiants en formation initiale : 700 € + droits d’inscription
Les enseignements sont répartis par modules. Ils sont dispensés tout au long de l’année.
Module 1 : Transformation numérique (12 heures)
Module 2 : Données (24 heures)
Module 3 : Numérique et propriété intellectuelle (15 heures)
Module 4 : Régulation et contrôle des activités en réseaux (12 heures)
Module 5 : Innovations de rupture (30 heures)
Module 6 : Cybersécurité (9 heures)
Professeurs et maîtres de conférences de l’Université Paris-Panthéon-Assas
Professeurs et maîtres de conférences associés de l’Université Paris-Panthéon-Assas
Professeurs et maîtres de conférences d’autres universités
Professionnels (avocats, juristes, ingénieurs, chefs d’entreprise…)
Article 1 :
Le contrôle des connaissances s’effectue au moyen :
- D’un examen terminal, consistant dans une épreuve écrite de trois heures
- De l’écriture et la soutenance d’un travail collectif
Chacune de ces deux épreuves est affectée d’un coefficient 0,5
Article 2 :
Une note de 10/20 est requise pour l’obtention du diplôme universitaire.
Le diplôme comporte les mentions suivantes, selon la note obtenue :
à partir de 10 : mention passable
à partir de 13 : mention assez bien
à partir de 15 : mention bien
à partir de 17 : mention très bien
Article 3 :
Aucune session de rattrapage ne sera organisée
2025 / 2026
Diplôme d’université (DU) - Droit
122 heures (à partir d'octobre)
Diplôme interuniversitaire Université Paris-Panthéon-Assas - université Sorbonne Paris Nord
Sous la co-direction des professeurs Jean-Jacques ANSAULT (université Paris Panthéon-Assas) et Cyril GRIMALDI (université Sorbonne Paris Nord)
Le diplôme Juriste OHADA a pour objectif de former les futurs spécialistes et praticiens de ce droit (avocats, notaires, juristes d’entreprises et institutions nationales, régionales ou internationales) en permettant l’acquisition ou la consolidation de leurs connaissances dans cette spécialité en fort développement.
Cette formation d’excellence réunissant des professeurs et praticiens s’inscrit dans le cadre d’une demande importante de formation dans ce secteur à destination d’un continent en forte croissance.
Contexte général de la formation
Créée par le Traité de Port-Louis du 17 octobre 1993, l'OHADA est une organisation internationale de plein exercice, dotée d'une personnalité juridique internationale, qui poursuit une œuvre d'intégration juridique entre les pays qui en sont membres. Actuellement, l'OHADA regroupe 17 États (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Comores, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Guinée Bissau, Guinée, Guinée Equatoriale, Mali, Niger, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, Sénégal, Tchad, Togo). Son objectif est la facilitation des échanges et des investissements, la garantie de la sécurité juridique et judiciaire des activités des entreprises. En raison de l'adoption des Actes uniformes OHADA, il existe aujourd'hui un droit régional africain. Celui-ci est pourtant largement méconnu, en particulier des juristes français. La création d'un diplôme d'université consacré au droit OHADA contribuera à le faire connaître et à former de spécialistes de ce droit qui ne cesse de se développer. L'importance du droit comparé et des échanges actuels et à venir avec l'Afrique rendent cruciale la connaissance du droit OHADA.
Le Diplôme d'Université Juriste OHADA a pour objet d'offrir une spécialité à toutes les personnes concernées ou intéressées par ce droit spécifique (cabinets d'avocats, juristes spécialisés, entreprises/institutions internationales) en permettant l'acquisition ou la consolidation de leurs connaissances dans ce domaine.
Les inscriptions et enseignements à distance sont dispensés uniquement à l'université Sorbonne Paris Nord
Pour suivre la formation, l'étudiant doit impérativement posséder une adresse en France métropolitaine.
La formation est accessible aux étudiants et aux professionnels (salariés, professions libérales ou demandeurs d’emploi).
La sélection se fait sur examen des dossiers de candidature.
Pour les étudiants :
Pour les professionnels :
Pour les candidatures étrangères, une équivalence de diplôme devra être établie.
Tous les cours sont co-animés par des universitaires ou professionnels du continent Africain
Avocat, magistrat, juriste d’entreprises internationales (TOTAL, EDF-GDF, etc.), organismes professionnels, autorités administratives.
2025 / 2026
Diplôme d’université (DU) - Droit
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2025 / 2026
Diplôme d’université (DU) - Information Communication
120 heures (à partir de septembre)
2025 / 2026
Diplôme d’université (DU) - Droit
1 an (à partir de début octobre)
Le risque psychosocial est une notion apparue depuis une vingtaine d’année, avec une institutionnalisation effective depuis dix ans (dix ans que le DU existe et en suit l’évolution).
Les risques psychosociaux constituent toujours un des grands enjeux nationaux de santé au travail tant en raison du coût humain que du risque juridique (procès France Télécom) ou du coût économique.
Ces troubles concernent toutes les entreprises mais aussi l'Administration et les collectivités territoriales. Le contexte de crise économique, de réformes et de réorganisations permanentes participe à ce mal être au travail dont les aspects et les conséquences sont variables selon les individus et les organisations.
Face à ces risques professionnels ayant une dimension psychologique, la réponse longtemps envisagée s'est limitée à une approche individuelle (favoriser une meilleure gestion du stress par les professionnels concernés). Or, celle-ci est insuffisante. Une approche pluridisciplinaire tant organisationnelle que collective doit la compléter afin de développer une démarche de prévention.
Forcée par la loi, les organisations se sont appropriées la notion de manière très variables. On voit se développer, chez certaines, des politiques de qualité de vie au travail. Au-delà du changement de sémantique comment comprendre la distinction (l’opposition, la complémentarité) entre les deux notions ?
Le DU dans sa nouvelle mouture vise à prendre en compte cette évolution du contexte afin d’éclairer les acteurs, nombreux et de profils variés, qui participent de la prise en compte de ces questions dans l’entreprise et les administrations.
Marie-Caroline Artaud, Psychosociologue clinicienne, consultante au Centre ESTA
Emeric JEANSEN, maître de conférences HDR à l’Université Paris-Panthéon-Assas. Après avoir soutenu, en 2007, une thèse intitulée « L’articulation des sources du droit », Emeric JEANSEN est devenu maître de conférences à l’Université Paris-Panthéon-Assas. Depuis, il y dirige deux diplômes universitaires – « Droit des relations sociales pour les experts comptables » et « Prévention et responsabilité : les risques psycho-sociaux au travail » - et un double diplôme avec l'University College of Dublin. Au titre de ses activités d’enseignement, il intervient dans l’ensemble des champs du droit social : droit des relations individuelles de travail, droit des relations collectives de travail, droit de la protection sociale.
Véronique MEYER, avocat au barreau de Paris, est membre de la Commission Franco-allemande du barreau de Paris. Chargée d’enseignement à l’université de Paris au sein du master de Droit et pratique des relations de travail. Conseil salarié, spécialisé dans les risques psychosociaux. La qualité de vie au travail pour ses clients est au centre de son éthique professionnelle, afin que la notion de « gagner sa vie » en travaillant ait tout son sens, en respect de la dignité de la personne.
Marie PEZE est docteur en psychologie, psychanalyste, ancien expert judiciaire. Elle est responsable de l’ouverture de la première consultation hospitalière « souffrance et travail » en 1997, coordonne le réseau des 130 consultations créées depuis, en ligne sur le site dédié. Elle a créé le certificat de spécialisation en psychopathologie du travail du CNAM, avec Christophe Dejours. En parallèle, elle anime un groupe de réflexion pluridisciplinaire autour des enjeux théorico-cliniques, médico-juridiques des pathologies du travail qui diffuse des connaissances sur le travail humain sur le site souffrance-et-travail.com.
Bibliographie :
Le deuxième corps, Marie PEZE, La Dispute, Paris, 2002.
Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, Pearson, Paris, 2008, Flammarion, collection champs en 2009
Travailler à armes égales, Pearson, 2010.
Je suis debout bien que blessée, Josette Lyon, 2014.
Le burn out pour les nuls, First, 2017.
Edouard ROBIN, sociologue clinicien, Chargé de mission à l’Anact
Nicolas SPIRE, sociologue du travail au sein du cabinet Aptéis, cabinet agréé par le ministère du Travail pour réaliser des expertises CHSCT en santé et sécurité au travail. Après des études de philosophie et de sociologie politique, Nicolas SPIRE a d’abord exercé comme professeur de philosophie. Diplômé de Sciences Po (IEP Paris), il est ensuite devenu sociologue du travail. Il réalise, depuis quinze ans, des interventions portant sur l’analyse des organisations du travail lorsqu’elles deviennent pathogènes et intervient au sein du cabinet Aptéis, spécialisé dans les expertises en santé au travail auprès des CHSCT (ou désormais des CSE). Ces interventions portent sur des secteurs variés : l’énergie, les transports, l’industrie, les télécommunications, les banques et assurances, l’économie sociale (associations, mutuelles) ou la santé (hôpitaux, cliniques), etc. Il anime par ailleurs des sessions de formation sur ces questions et intervient régulièrement dans des colloques et des séminaires universitaires portant sur les organisations du travail ou les risques dits psychosociaux (Paris 1 Sorbonne, Paris 5 René Descartes, Paris 12 Créteil, Université Picardie-Jules-Verne d’Amiens). Il intervient au sein du DU de l'Université Paris-Panthéon-Assas depuis l’an passé.
Elsa TUFFA, intervenante psychosociologue au Centre ESTA. Docteur en sociologie, Elsa TUFFA conduit des enseignements, de la recherche et des interventions sur la question du travail. Elle intervient dans des univers variés, du travail social aux grandes entreprises privées en passant par la fonction publique. Ses thématiques sont plurielles : les risques psychosociaux, le conflit, la crise, les pratiques professionnelles, le changement, l’interculturalité. Elle privilégie le cadre du groupe comme soutien à l’élaboration de la pensée des professionnels sur leurs contextes, leurs relations et leurs pratiques que ce soit au travers de dispositifs tels que le diagnostic RPS, la recherche-action, la formation-action, la régulation ou l’analyse de pratiques professionnelles.
Claude VIANDE, psychologue, psychothérapeute spécialiste de l'accompagnement du changement, de la psychodynamique de l'homme au travail, de la dynamique des groupes et du développement personnel. Après 22 ans en tant que psychologue puis formateur, il est intervenu en tant que chargé de mission pour la cellule de veille sociale de la DHOS sur des chantiers d'élaboration et de mise en œuvre de projets d'établissements en grande difficultés sociales et organisationnelles. Depuis 2008, ses différentes interventions en établissements lui ont permis de renforcer sa connaissance des problématiques de terrain de l'ensemble des acteurs du secteur sanitaire et médico-social. DESS de psychopathologie (université de Rennes) - Enseignement de la psychodynamique du travail (laboratoire de Christophe Dejours - Cnam) - Formation à la dynamique des groupes (Anzieu et Kaës) - Séminaires de la cause freudienne (8 ans) - Egalement formé à la démarche qualité, la procédure d'accréditation, la relation « client-fournisseur » interne.
La formation est ouverte à des cadres impliqués dans la prévention des risques psycho-sociaux pouvant justifier d’un niveau BAC +3 ou d’une expérience professionnelle au sein de l’entreprise jugée suffisante (VAE)
Public visé :
Directeurs des Ressources Humaines
Directeurs de petites structures
Membres de CHSCT
Représentants du personnel
Médecins du travail
Psychologues
Ergonomes
Responsables hygiène et sécurité
Responsables qualité
Managers
Inspecteurs du travail
Contrôleurs CRAM
Ce diplôme 123,5 heures sur un an, se fera par modules, répartis en 4 modules thématiques.
Le diplôme sera délivré aux candidats ayant suivi les 4 modules.
Afin de permettre une bonne dynamique de groupe et un échange entre les intervenants et les participants, le nombre de participants par session sera limité à 20 personnes.
Sous réserve de l'avis définitif des instances universitaires.
Module 1 : Présentation des RPS et de la QVT, deux notions complexes et complémentaires – 2 jours (15 H)
Les RPS et la QVT sont des notions complexes qui ont émergé dans une période récente même si elle trouve leur origine dans des dispositifs antérieurs. Ce module vise à donner un socle de compréhension et de définition de ces notions.
Intitulé des enseignements
Module 2 : Intervenir sur les RPS et la QVT : des approches disciplinaires complémentaires - 7 jours (49h)
Les RPS et la QVT sont des notions qui mobilisent une compréhension tant des processus sociaux, organisationnels, institutionnels que relationnels et psychiques. Plusieurs disciplines, complémentaires, aident à en comprendre les mécanismes, proposent des méthodologies singulières d’intervention. Ce module explore ce panorama afin que les étudiants puissent y construire leur mode d’action.
Les approches abordées seront les suivantes :
Sociologique,
Psychosociologique,
Clinique de l’activité,
Psychodynamique du travail.
Intitulé des enseignements :
Clinique de l’activité
Mondes sociaux et identités au travail, les approches sociologiques
L’Intervention psychosociologique dans le cadre des RPS
Psychodynamique du travail
Analyse de pratiques
Présentation des exposés – travaux de groupes
Module 3 : Encadrement juridique des RPS et de la QVT – 4 jours (28h)
Face aux risques psychosociaux dans l'entreprise, l'employeur et les managers s'exposent à des risques juridiques importants et souvent sous-estimés.
Ce module doit permettre aux intéressés de mieux appréhender leurs obligations et leurs responsabilités, notamment au moyen d'études de cas relatives aux grandes catégories de risques psychosociaux. L’objectif est aussi d’appréhender la mise en place d’un accord qualité de vie au travail.
Ce module recouvre un enseignement en cours magistraux accompagnés d’études de cas qui ne font pas l’objet d’une notation. L’objectif est de permettre aux étudiants d’appréhender de manière pratique les situations et de trouver les meilleures voies pour les résoudre.
Les différents thèmes abordés sont :
Les textes juridiques et la jurisprudence relatifs aux risques psychosociaux
Les obligations de l'employeur et l’incidence de la délégation
Qualification d'accident du travail ou maladie professionnelle
Faute inexcusable de l'employeur
La prévention des risques professionnels et le Document Unique
Les différents types de responsabilités
Les responsables
Droits et obligations des travailleurs (droit de retrait, droit d'alerte)
Rôle du CSE
Accompagnement de la victime de RPS
Négociation d’un accord de QVT
Intitulé des enseignements :
Obligation de prévention des RPS : actes et acteurs de l’évaluation
Module 4 : RPS et QVT : témoignages et points de vue des différents acteurs – 4 jours (31,5h)
Les RPS et la QVT impliquent de nombreux acteurs au sein des entreprises et des administrations tels que les fonctions RH, les représentants du personnel, les managers mais également des acteurs extérieurs à ces entités comme les cabinets d’expertise, les avocats ou les psychologues spécialisés sur la souffrance au travail. Ces acteurs s’opposent et coopèrent autour des enjeux liés à cette notion. Ce module leur donne la parole, une parole problématisée et située.
Témoignage de :
Intitulé des enseignements :
La place du CSE
Le document unique d’évaluation des risques professionnels
Une démarche de prévention, l’approche de l’ANACT
Risques psychosociaux : aboutissement judiciaire d’un harcelement
Souffrance et travail
Bilan de la formation
Art. 1
Ces deux épreuves donnent lieu à une note sur 40
Art. 2
Art. 3
Art. 4
Art. 5