La pratique des droits de la défense devant la Cour pénale internationale

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Docteur : Madame Sandrine DE SENA LELO PESSOA

Directeur : M. Julian FERNANDEZ

Discipline : Droit

Date de la soutenance :

Date de la soutenance

Horaires :

Le vendredi 9 décembre 2022 à 14h30

Adresse :

Appartement décanal (esc. K, 3è étage) - 12, place du Panthéon - 75005 PARIS

Jury :

Monsieur Julian FERNANDEZ - Professeur des Universités (Université Paris-Panthéon-Assas), directeur de thèse Madame Fannie LAFONTAINE - Professeur (Université de Laval, Québec), directeur de thèse Madame Marina EUDES - Maître de Conférences HDR (Université de Paris Nanterre), rapporteur Monsieur Damien SCALIA - Professeur (Université libre de Bruxelles), rapporteur Monsieur Bruno COTTE - Membre de l'Académie des sciences morales et politiques Monsieur Marc DUBUISSON - Directeur des services judiciaires, Cour pénale internationale Madame Kate GIBSON - Avocate
L'objet affiché du Statut de Rome de la Cour pénale internationale est de « mettre un terme à l'impunité » des auteurs de crimes de droit international. Plus de deux décennies après la conclusion de cet instrument, l'heure est à un premier audit ou retour d'expérience. Les États parties ont en ce sens initié une revue de fonctionnement du système en vigueur en raison des difficultés rencontrées par la Cour pour mener à bien sa mission. Des recommandations et un programme de travail ont été adoptés. Mais l'ensemble néglige les fractures du système judiciaire. Ici, l'étude de la pratique de l'ensemble des droits de la défense, de la phase préliminaire à l'après-procès, permet d'apporter une évaluation complémentaire au rapport des experts. Trois catégories de défaillances, d'ordre statutaires, organiques ou structurelles, peuvent être identifiées. Elles révèlent un certain nombre de manquements aux garanties initialement posées. La conduite de la procédure au stade de la « préparation » de la défense apparaît particulièrement problématique en ayant une incidence majeure sur la « présentation » de la défense. La pratique des droits de la défense devant la CPI demeure à ce stade précaire.