Essais théoriques et empiriques en Économie bancaire

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Docteur : Monsieur Noé Ciet

Directeur : Mme Marianne VERDIER

Discipline : Sciences économiques

Date de la soutenance :

Date de la soutenance

Horaires :

Le mercredi 25 janvier 2023 à 10h

Adresse :

Salle Collinet - Centre Sainte-Barbe (3è étage) - 4 rue Valette, 75005 PARIS

Jury :

Marianne Verdier - Professeure des Universités - Université Paris-Panthéon-Assas, directeur de thèse                                     Olena Havrylchyk - Professeure des Universités - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, co-directeur de thèse                                    Marie-Laure Allain - Directrice de Recherches - CNRS, rapporteur                                     Vincent Bouvatier - Professeur des Universités - Université Paris-Est-Créteil, rapporteur                                     Vincent Bignon- Conseiller du Directeur Général des Etudes et des Relations internationales- Banque de France                                     Mariana Rojas-Breu- Professeure des Universités- Université Paris-Panthéon-Assas
Cette thèse étudie, d’un point de vue théorique ou empirique, les conséquences sur la concurrence bancaire et sur le bien-être de trois changements récents dans l’industrie bancaire. Le premier chapitre s’intéresse aux effets des politiques de sauvetage public, lorsque les emprunteurs supportent des coûts de changements de banque. La protection de l’État intensifie la concurrence ex ante si elle garantit un accès suffisant aux liquidités. Cependant, le sauvetage peut être indésirable ex post, car la survie de concurrents et les coûts de changements permettent une discrimination par les prix source d’inefficacités dans l’allocation du crédit. Le second chapitre étudie l’accès au crédit des entreprises françaises suite à la fermeture de leur agence bancaire. Après deux ans, ces entreprises détiennent 6% de plus de crédit à cause de la fermeture. Cet effet opère à la fois dans la nouvelle agence et auprès d’agences concurrentes, mais il n’a lieu que dans des communes bien dotées en agences. Le troisième chapitre porte sur les incitations des banques à externaliser leurs systèmes de paiement sur le cloud, en présence de risque cyber. Le risque cyber peut rendre l’externalisation souhaitable. Il peut aussi limiter, ou au contraire renforcer, les incitations des banques à trop externaliser, en raison de défaillances dans leurs relations verticales avec le cloud et avec leurs déposants. Accroître les responsabilités civiles envers les déposants, ou définir le périmètre de responsabilité de chaque acteur en cas d’incident, peut limiter ces défaillances.