Le contrat d'assurance maritime à Rouen dans l'Ancien droit

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Docteur : Alix RODET

Directeur : M. André CASTALDO

Discipline : Droit

Date de la soutenance :

Date de la soutenance

Horaires :

16h

Adresse :

Institut de droit comparé

Jury :

Monsieur André CASTALDO - Professeur émérite d'université  (université Paris 2 Panthéon-Assas), directeur de thèseMonsieur David DEROUSSIN - Professeur des Universités (Université Lyon III), rapporteurMadame Virginie LEMONIER-LESAGE - Professeur des Universités (université de Haute Normandie), rapporteurMonsieur Barthélémy MERCADAL - Professeur émérite d'université (CNAM)Monsieur Laurent PFISTER - Professeur des Universités (université Paris 2 Panthéon-Assas)
L'assurance maritime constitue la première forme d'assurance connue, qui s'est développée à la fin du Moyen-Âge et a gagné l'ensemble de l'Europe au XVIe siècle. Rouen, l'une des plus importantes villes commerciales et maritimes du royaume de France, fut la première et la seule à être dotée d'un greffe des assurances de 1556 à la Révolution. Elle constitue donc un lieu de choix pour l'étude de ce contrat dans notre pays.Le caractère aléatoire de l'assurance a posé très tôt le problème de l'équilibre des intérêts des parties. D'une part, l'assuré devait pouvoir bénéficier de garanties suffisantes pour recourir à l'assurance. Il s'agissait d'autre part de protéger l'assureur, qui, en plus de prendre les risques de l'expédition à sa charge, se trouvait en grande partie dépendant de la bonne foi de son assuré. Aux côtés de leur « commis aux assurances », les marchands rouennais ont alors recherché et adopté des solutions. L'ordonnance de la Marine de 1681, première législation française sur les assurances, a ensuite tenté d'unifier les usages et pratiques du royaume. Elle a proposé différentes mesures pour promouvoir ce contrat tant auprès des assurés que des assureurs. L'assurance maritime, en lien avec les nombreux domaines juridiques que sont le droit des obligations, le droit commercial, le droit maritime, le droit cambiaire ou encore celui des sociétés, a alors évolué sous l'influence conjuguée des juges et des marchands, toujours soucieux de trouver un équilibre contractuel.