Que s’est-il passé la nuit de la Saint-Sylvestre 2015 à Cologne ? La couverture de cette nuit a été tardive, mais elle a produit un écho intense, mondial et durable.
L’analyse d’un corpus d’articles de presse, avec l’aide d’un outil d’analyse des réseaux textuels [1], montre que les journaux n’ont jamais pu répondre à la question liminaire. Différents récits ont été proposés qui font proliférer les interprétations sans qualifier d’abord les faits. Sans même en proposer d’images. Deux éléments cruciaux, étroitement entremêlés depuis les premiers communiqués de la police, ont obscurci le débat : les violences sexuelles et les migrants [2].
Aussi y a-t-il eu controverse à la fois sur les responsabilités des faits et sur la liste des victimes [3]. Dans la sphère publique, le procès a été fait bien avant et bien après les événements de cette nuit. L’article montre pourquoi rien n’était visible à Cologne et pourquoi l’enquête, médiatique comme policière, était impossible.
Notes de bas de page
- Et eodem impetu Domitianum praecipitem per scalas
- Auxerunt haec vulgi sordidioris audaciam, quod cum
- Et quia Mesopotamiae tractus omnes crebro
- Quaestione igitur per multiplices dilatata
- Illud tamen clausos vehementer angebat quod captis
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