La reconnaissance d'Etat en droit international. Etude de la pratique contemporaine.

Partager cette page

Docteur : Madame Chloé De Perry-Sibailly

Directeur : M. Denis ALLAND

Discipline : Droit

Date de la soutenance :

Date de la soutenance

Horaires :

Le mardi 24 janvier 2023 à 14h30

Adresse :

Salle Collinet - Centre Sainte-Barbe (3è étage) - 4 rue Valette, 75005 PARIS

Jury :

Denis Alland - Professeur des Universités - Université Paris-Panthéon-Assas, directeur de thèse Geneviève Bastid-Burdeau - Professeur émérite d'Université - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, rapporteur Nicolas Haupais - Professeur des Universités - Université d'Orléans, rapporteur Michel Cosnard - Professeur des Universités- Université de Cergy-Pontoise Jean Matringe - Professeur des Universités- Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Serge Sur - Professeur émérite d'Université - Université Paris-Panthéon-Assas, membre de l'Institut
Alors que l’actualité internationale met particulièrement en relief une utilisation arbitraire voire abusive de la compétence de reconnaissance d’État par les États les plus puissants, la thèse vise à mettre en exergue les règles de droit international encadrant cette compétence et à démontrer, à la lumière de la pratique internationale contemporaine, le respect par les États des règles mises à jour et donc leur positivité. La question de la reconnaissance et de la non-reconnaissance d’État est largement rebattue en doctrine aussi la présente thèse propose-t-elle une analyse actualisée de la pratique de ces deux actes, en mettant l’accent sur ce qui les différencie, spécialement en termes d’effets. Elle cherche par ailleurs à déterminer le fondement d’une éventuelle obligation de non-reconnaissance dans le cas d’un recours illégal à la force ou d’une violation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, alors que l’existence en droit international d’une telle obligation paraît douteuse. S’appuyant sur une pratique large et diversifiée, cette étude montre que malgré l’apparente liberté laissée à l’État de reconnaître ou non ce qui constitue peut-être un Etat, le droit international pose des garde-fous élémentaires à la survie des États et à la sienne propre.