Salle des Actes (Esc.J) - 3ème étage - 12, place du Panthéon - 75005 PARIS
Jury :
Monsieur Gilles GUGLIELMI - Professeur à l'université Paris 2 Panthéon-Assas, directeur de thèseMonsieur Nicolas KADA - Professeur à l'université Grenoble-Alpes, rapporteurMadame Catherine RIBOT - Professeur à l'université de Montpellier, rapporteurMonsieur Vincent AUBELLE - Professeur associé à l'université de Cergy-PontoiseMadame Hélène PAULIAT - Professeur à l'université de LimogesMonsieur Jean-Marie PONTIER - Professeur émérite à l'université d'Aix-Marseille
La recherche de coopération entre collectivités territoriales est ancienne. Depuis la création de ces institutions décentralisées, ces dernières, encouragées par le législateur, ont largement participé au développement de procédés juridiques coopératifs dont la mutualisation des services fait partie intégrante. Plusieurs procédés juridiques permettant la coopération entre collectivités ont vu le jour au fil des réformes relatives à la décentralisation ; tout d’abord par la création d’intermédiaires permettant d’assurer ces coopérations, puis par la possibilité pour les personnes publiques locales de mettre en oeuvre leurs propres coopérations. Par ailleurs, l’intérêt du droit de l’Union européenne pour les contrats entre personnes publiques s’est porté par ricochet sur les procédés de mutualisation des services, impactant les dispositifs nationaux. Un droit spécifique se développe ainsi autour de la notion doctrinale de mutualisation des services. Pour autant, la grande hétérogénéité des outils juridiques permettant la mutualisation des services et la constante évolution de leurs régimes juridiques rendent difficile un regard ordonné sur ces modes de gestion coopératifs, et sur la nature même de cette notion de mutualisation des services.