La gestion d'un grand corps technique de l'Etat en rétrospective. Analyse des carrières des ingénieurs des Ponts, des Eaux et des Forêts de 1980 à 2015

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Docteur : Madame Fatim Zahra Rhazi

Directeur : Mme Véronique CHANUT

Discipline : Sciences de gestion

Date de la soutenance :

Date de la soutenance

Horaires :

Le mardi 13 décembre 2022 à 9h

Adresse :

Salle de réunion - Maison des Sciences de gestion, 1 rue Guy-la-Brosse, 75005 PARIS

Jury :

Véronique Chanut -  Professeur des Universités - Université Paris-Panthéon-Assas, directeur de thèse                          Bachir Mazouz - Professeur titulaire- Ecole nationale d'administration publique - Université du Québec (Canada), rapporteur             Jean-Charles Pupion - Professeur des Universités - Université de Poitiers, rapporteur             François Bouchard- Ingénieur général des Ponts-et-Chaussées- FB Conseil             Franck Bournois- Professeur des Universités- ESCP Business School             Valérie Darthout - Maître de Conférences - Université Paris-Panthéon-Assas Simon Porcher - Professeur des Universités - Université Paris-Panthéon-Assas
Alors que la mise en extinction des grands corps de l’État se concrétise avec la réforme de la haute fonction publique, c’est l’avenir de l’ensemble du système corporatiste et élitaire français qui est bouleversé et l’organisation séculaire des grands corps qui est remise en question. Plus que jamais, les hauts fonctionnaires ainsi que la gestion de leurs carrières sont au cœur des préoccupations de l’État. Dans ce propos, l’évolution du système corporatiste français est analysée à travers le prisme des carrières des Ingénieurs des Ponts, des Eaux et des Forêts. Le modèle des carrières publiques est étudié à partir d’une base de données prosopographique couvrant la période 1980 à 2015. Une double approche quantitative longitudinale est mobilisée afin d’analyser l’espace et l’évolution des carrières des membres d’un grand corps technique de l’État. L’analyse porte sur les carrières de 1215 individus répartis en quatre cohortes en fonction de l’année d’entrée dans le corps. En dépit des réformes de l’appareil étatique, les hauts fonctionnaires arrivent à conserver des logiques corporatistes et à les concilier avec des logiques managériales qui impliquent le développement de différents types de carrières. Cette analyse rétrospective des carrières propose des préconisations managériales projectives qui intègrent la conduite du changement induit par la récente réforme de la haute fonction publique et la gestion des carrières qui en découle.