Communes et provinces au Brésil au temps des monarchies : les origines d'un fédéralisme tropical

Partager cette page

Docteur : Monsieur Daniel MAGALHAES COSTA DOS SANTOS

Directeur : M. Hugues PORTELLI

Discipline : Science politique

Date de la soutenance :

Date de la soutenance

Horaires :

Le jeudi 29 septembre 2022 à 15h

Adresse :

Salle Collinet - Centre Sainte-Barbe (3è étage) - 4 rue Valette, 75005 PARIS

Jury :

Monsieur Hugues PORTELLI - Professeur émérite d'université (Université Paris-Panthéon-Assas), directeur de thèse Madame Claudia DAMASCENO - Directrice d'études (Ecole des hautes études en sciences sociales), rapporteur Monsieur Jean-Frédéric SCHAUB - Directeur d'études (Ecole des hautes études en sciences sociales), rapporteur Monsieur Jean GICQUEL - Professeur émérite d'université (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) Monsieur Jean-Vincent HOLEINDRE - Professeur des Université (Université Paris-Panthéon-Assas)  
La coopération entre le gouvernement fédéral, les états fédérés, le district fédéral et les communes est la clé de voute du système politique brésilien. Établi en 1988, ce schéma est le résultat de tensions historiques entre des intérêts locaux, des demandes régionales et des projets nationaux. « L’Histoire est écrite par les vainqueurs » et l’actuelle prédominance des instances fédérales, dans le cas brésilien, est à la fois la cause et la conséquence d’une surévaluation de leur rôle dans la genèse de l’État-nation au Brésil. La thèse propose une analyse de l’organisation institutionnelle de l’administration territoriale brésilienne avant l’adoption du régime républicain en 1889. L’Empire du Brésil, a-t-il véritablement été un État unitaire et centralisé ? Les communes et les provinces impériales, ont-elles participé au processus de « state-building » au Brésil ? Grâce à une étude historique qui remonte jusqu’à l’époque coloniale, il sera vu comment les échelons locaux et régionaux de l’Administration impériale brésilienne occupaient une place bien plus importante que celle qu’on leur reconnait usuellement. Pour mieux comprendre les problématiques présentes dans l’éternel « pays du futur », quoi de mieux que de revisiter les expériences passées.