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Pensée contemporaine

Les Gilets jaunes : un défi journalistique

Cet ouvrage se propose d'explorer les modes de traitement médiatique du mouvement des Gilets jaunes et analyse ainsi les véritables débats et défis qui ont parcouru le journalisme à cette occasion. Les médias ont consacré l'énergie d'un nombre inédit de journalistes pour couvrir le plus long et massif des mouvements sociaux que la France a connu au XXIe siècle, celui des Gilets jaunes. Ce traitement médiatique a fait l'objet d'un vif débat que ce livre remet en perspective. 


Si cet ouvrage met au jour les représentations produites du mouvement, il va au-delà en interrogeant les problèmes spécifiques que les rédactions ont rencontrés. Les Gilets jaunes ont représenté un défi journalistique cassant les routines professionnelles et mettant en jeu leur capacité : à inscrire une médiatisation dans la longue durée ; à affronter une forte hostilité des protagonistes ; à identifier des « leaders » dans un mouvement qui n'en désigne pas ; à utiliser les réseaux sociaux comme sources ; à identifier un mouvement sociologiquement très hétérogène sans le trahir. 


Associant chercheurs, journalistes et étudiantes de l'Institut Français de Presse, cet ouvrage propose une analyse complète de ces défis. 

Le tiers secteur en France et au Royaume-Uni : déclin ou perfectionnement de l’État-providence ?

Alors que, des deux côtés de la Manche, la crise sanitaire liée à la Covid-19 a mis sous pression le service public hospitalier, induit la paupérisation d’une fraction croissante de la population et, au-delà, fait ressortir le caractère irremplaçable de l’action menée par les associations en général et l’économie sociale et solidaire en particulier, cet ouvrage entend s’interroger sur le rôle que joue, en France et au Royaume-Uni, le tiers secteur : ce rôle doit-il se lire comme le reflet d’un certain déclin de l’État-providence ou, au contraire, comme le signe d’un réel perfectionnement de celui-ci ?

Telle est la question à laquelle les universitaires français et britanniques ayant contribué à l’ouvrage se sont efforcés de répondre, dans une perspective se voulant tout à la fois historique, comparative et interdisciplinaire.

L'intégrité scientifique à l'aune du droit

La science n’échappe pas à un encadrement normatif. Qu’il s’agisse de l’éthique, de la déontologie ou du droit, les chercheurs sont invités à respecter des règles de comportement dans la conduite de leur recherche. Le respect de l’intégrité scientifique est une des valeurs sur laquelle un consensus unanime s’agrège. Mais les nécessités de trouver des financements, la course à la publication, la compétition pour être le premier à déposer des brevets et la quête de positions académiques incitent parfois à des inconduites scientifiques. Le besoin de normativité, posant un cadre d’exercice aux activités scientifiques, exprimé largement par la communauté scientifique, invite à s’interroger sur les moyens préventifs et curatifs de promouvoir et de protéger l’intégrité scientifique. Le colloque organisé par l’Institut d’histoire du droit Jean GAUDEMET (CNRS, UMR 7184) les 12 et 13 mars 2019 a eu pour ambition de réunir toutes celles et tous ceux qui sont engagés dans la préservation de l’intégrité scientifique.

Paroles de praticiens : Droit et management des relations sociales

L’entreprise est un monde fascinant. S’y rencontrent, et parfois s’y opposent, les ressorts de la nature humaine. Les relations sociales en sont la quintessence : elles sont une part essentielle de la stratégie des entreprises, un vecteur incontournable de leur performance durable et un garant de la cohésion sociale.

Les relations sociales sont nourries par le droit et le management. Elles s’incarnent notamment dans le dialogue entre partenaires sociaux. Souvent imposé et encadré par le législateur, ce dialogue est encore plus souvent créativement déployé sur le terrain par les acteurs sociaux. La mondialisation a notablement modifié ses conditions d'exercice. Elle nous confronte désormais à de nouveaux territoires et à de nouvelles complexités juridiques, culturelles ainsi qu’organisationnelles.

Les clauses attributives de compétence internationale : de la prévisibilité au désordre

Malgré l’objectif de prévisibilité qui en justifie la stipulation dans le contentieux international des affaires, le régime des clauses attributives de compétence laisse place à nombre d’incertitudes. Certaines tiennent à leur environnement normatif (le rôle des droits fondamentaux ou des conventions internationales), d’autres aux rapports visés (le contentieux des atteintes à la concurrence, les clauses asymétriques, notamment), d’autres encore concernent la lutte contre les stratégies d’évitement du tribunal désigné (les actions déclaratoires sur la compétence du juge élu, les actions indemnitaires ou injonctives liées à la violation de la clause). L’ouvrage s’attache à l’examen de ces difficultés et des solutions envisageables.

 

Sous la direction de Malik LAAZOUZI, l’ouvrage rassemble les contributions des professeurs Marie-Élodie ANCEL, Sylvain BOLLÉE, Sandrine CLAVEL, Samuel FULLI-LEMAIRE, Jeremy HEYMANN, Fabienne JAULT, Caroline KLEINER, François MAILHÉ, Renato NAZZINI, Cyril NOURISSAT, Ludovic PAILLER, David SINDRES, Édouard TREPPOZ.

Les mutations de la liberté d'expression en droit français et étranger

Jadis, la protection des droits et libertés était conçue comme devant être assurée en priorité contre les autorités publiques. Aujourd’hui, les plus grands dangers contre la liberté viennent, plus encore, d’une multitude de pouvoirs et d’acteurs privés.

Le droit positif s’en préoccupe depuis longtemps sous l’angle du droit pénal et du droit civil, car la liberté civile est protégée, d’abord, par les lois. Mais il arrive que la protection des droits et libertés soit défaillante, parce que le législateur n’a pas compétence pour agir – cas fréquent dans les structures composées d’États – ou parce que des lois existent, tout en étant insuffisantes, incomplètes, voire lacunaires.

Dans de telles situations, que peuvent faire les juges ? Quelles méthodes utilisent-ils dans les sphères où se côtoient les citoyens sans relation directe avec le pouvoir politique : la vie sociale et la vie professionnelle ? Ces méthodes sont-elles différentes selon qu’il s’agit de juges de droit privé ou de juges de droit public ? Les juges constitutionnels opèrent-ils différemment ? Faut-il distinguer selon que le système juridique dont ils relèvent appartient aux pays de droit écrit ou aux pays de common law ?

 

La Citoyenneté comme appartenance au corps politique

Cet ouvrage consacré à la citoyenneté comme appartenance au corps politique rassemble les communications des meilleurs spécialistes européens de cette question, qu’ils soient historiens, juristes, politistes ou philosophes.
Il est articulé autour de quatre axes. La question classique du droit de vote et d’éligibilité, aujourd’hui puissamment mise en cause du fait de l’abstention et, plus largement, de la crise de la représentation. L’enjeu du lien entre la citoyenneté et les différentes communautés – la petite cité, l’État, l’Europe – d’appartenance, l’essentiel est-il affaire de résidence, de nationalité, d’autre chose ? Mais être citoyen n’est pas seulement une question de bulletin glissé dans une urne ou de papiers d’identité, on peut également l’aborder dans sa dimension comportementale. Le « bon citoyen » : peut-on ou doit-on exiger de lui un comportement civique ? Le « mauvais citoyen » : envisage-t-on de le mettre en cause parce qu’il commet des incivilités ou, plus grave, des actes méritant des sanctions pénales (privation de droits civiques) ou civiques (déchéance de nationalité) ?
Par-delà les différentes approches de la citoyenneté – politique, communautaire, civique et punitive – les textes présentés, tirés d’un colloque international organisé par l’Institut Michel Villey en 2017, permettent d’interroger à nouveaux frais l’unité du concept et du régime juridique de la citoyenneté. 
 

La réserve héréditaire

Cet ouvrage constitue la publication du rapport officiel du groupe de travail relatif à la réserve héréditaire remis à la ministre de la Justice, garde des Sceaux, le 13 décembre 2019. Après avoir mis en lumière les fondements de la réserve héréditaire aujourd’hui, l’ouvrage formule une série de propositions dont le législateur pourrait demain s’inspirer.
Dirigé par Cécile PÉRÈS et Philippe POTENTIER, le groupe de travail a procédé à de nombreuses consultations, pour la plupart reproduites dans le présent ouvrage, auprès de juristes - universitaires, notaires, avocats, magistrats -, de philosophes, sociologues, économistes et psychologues, offrant sur le sujet une large gamme de points de vue.
Cécile PÉRÈS est professeur de droit privé à l'université Paris 2 Panthéon-Assas et membre du Laboratoire de sociologie juridique. Philippe POTENTIER est notaire à Louviers et président du 108e congrès des notaires de France.

L'État de la Constitution 2018-2019

En France comme à l’étranger, de la crise des Gilets jaunes et de l’affaire Benalla, au Brexit en passant par les péripéties toujours renouvelées de la présidence Trump, il n’est pas d’événement politique, grand ou petit, qui n’ait eu sa composante institutionnelle dans l’actualité politique de l’année qui vient de s’écouler. Ouvrage collectif, fruit de la réflexion propre au temps universitaire mise au service de l’actualité, ce premier volume de L’État de la Constitution propose un état des lieux de la Constitution en France et dans le monde pour l’année 2018-2019, en recueillant une grande partie des billets publiés dans le blog de Jus Politicum (JP Blog) durant cette période.

Ubérisation et économie collaborative

Le développement de l’économie de plateforme et des diverses formes que prend l’économie collaborative a bouleversé de nombreux secteurs de l’économie de l’Union européenne. Les particularités de ces phénomènes nouveaux ont rendu leur appréhension difficile pour les juridictions et ont conduit à des tentatives de réaction législative et réglementaire dans tous les États membres ainsi qu’au niveau européen. Les réactions n’ont toutefois été ni identiques ni coordonnées.

Ce sujet justifiait un examen de droit comparé, mettant en perspective les points de vue de différentes disciplines juridiques mais aussi de différentes traditions juridiques nationales ainsi que du droit européen. Ce fut l’objet d’une journée internationale de jeunes chercheurs, organisée le 17 janvier 2018 à l’université Paris 2 Panthéon-Assas par Araceli TURMO et Max BAUMGART. Cet ouvrage regroupe des contributions fondées sur les travaux présentés lors de cette journée.

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