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L’applicabilité de la loi pénale à l’endroit de la cybercriminalité dissimulée

Catégorie: 
Théses
Docteur :Monsieur OUCHENE Nadir
Directeur :M. Francis BALLE
Date de la soutenance :10 Décembre 2018
Horaires :10h à 13h
Adresse :Salle des Actes (Esc.J) - 3ème étage - 12, place du Panthéon - 75005 PARIS
Discipline :Droit
Ajouter au Calendrier 12/10/2018 10:00 12/10/2018 13:00 Europe/Paris L’applicabilité de la loi pénale à l’endroit de la cybercriminalité dissimulée Les formes de la criminalité varient selon la personnalité des auteurs d’infractions mais aussi en fonction de l’évolution des technologies. A ce titre, le développement très rapide de l’internet constitue un facteur susceptible de bouleverser les règles ordinaires du droit et de la procédure pénal...
Adresse :Salle des Actes (Esc.J) - 3ème étage - 12, place du Panthéon - 75005 PARIS
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Jury :

Monsieur Francis BALLE - Professeur émérite d'université (Université Paris 2), directeur de thèse
Monsieur Jean-Marie COTTERET - Professeur émérite d'université (Université Paris 1), rapporteur
Monsieur Bernard VALADE - Professeur émérite d'université (Université Paris 5), rapporteur
Madame Valérie DEPADT - Maître de Conférences (Université Paris 13 Sorbonne Paris Cité)
Monsieur Jean-Yves MARECHAL - Maître de Conférences (Université Lille II)
 

Les formes de la criminalité varient selon la personnalité des auteurs d’infractions mais aussi en fonction de l’évolution des technologies. A ce titre, le développement très rapide de l’internet constitue un facteur susceptible de bouleverser les règles ordinaires du droit et de la procédure pénale en raison des problèmes particuliers que crée cet outil qui peut aisément devenir un moyen de commettre de multiples infractions pénales. En outre, l’internet présente des formes plus variées qu’il n’y paraît au premier abord car, au-delà de sa partie visible aisément accessible, les spécialistes ont mis en lumière l’existence de ce qu’ils appellent le  « Deep web » ou « Web profond ».

Ce « Deep web » est une partie du web en ligne non référencée par les moteurs de recherche habituels tels que Google ou Yahoo par exemple. Et selon Chris Sherman et Gary Price, dans leur livre The Invisible Web, seuls 3 à 10 % des pages seraient indexés sur internet. Le reste, non accessible pour les internautes ordinaires, constitue le web invisible et il existerait ainsi plus d’un milliard de données « cachées ». Les raisons pour lesquelles certains sites ne sont pas référencés sont diverses. Dans certains cas, les documents sont trop volumineux ou les bases de données sont trop complexes pour que leur contenu soit indexé, mais dans d’autres cas, des individus décident de ne pas référencer leur site afin de « privatiser » l’information puisque seuls ceux connaissant la dénomination du site pourront y accéder. Il s’agit donc de ce qui pourrait être appelé « partie immergée » d’Internet. Mais au delà du web profond, des outils de reconnaissance indétectables par les moteurs de recherches habituels sont apparus, ce sont les darknets Ils permettent de  décrypter les pages invisibles et garantissent un anonymat quasi absolu et surtout un accès au Darkweb, aussi appelé Web sombre.