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La puissance et les relations internationales : essai sur un concept controversé

Docteur :Aurélien BARBE
Directeur :M. Serge SUR
Date de la soutenance :22 Janvier 2015
Horaires :15h00
Adresse :Salle Collinet
Discipline :Droit
Ajouter au Calendrier 01/22/2015 15:00 01/22/2015 18:00 Europe/Paris La puissance et les relations internationales : essai sur un concept controversé La puissance n'est pas une idée neuve en relations internationales. Controversée, contestée ou galvaudée de plus en plus souvent, elle acquiert un rôle en perpétuelle mutation et se prête à une multitude de théories et d'interprétations sans cesse renouvelées. Cet essai a vocation à révéler les deu...
Adresse :Salle Collinet
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Jury :

Monsieur Serge SUR - Professeur émérite d'université  (université Paris 2 Panthéon-Assas), directeur de thèse

Monsieur Michel FOUCHER - Professeur des Universités (Titulaire chaire géopolitique appliquée Collège d'études mondiales), rapporteur

Monsieur Nicolas HAUPAIS - Professeur des Universités (Université d'Orleans), rapporteur

Monsieur Olivier de FROUVILLE - Professeur des Universités (université Paris 2 Panthéon-Assas)

Monsieur Emmanuel DECAUX - Professeur des Universités (université Paris 2 Panthéon-Assas)

La puissance n'est pas une idée neuve en relations internationales. Controversée, contestée ou galvaudée de plus en plus souvent, elle acquiert un rôle en perpétuelle mutation et se prête à une multitude de théories et d'interprétations sans cesse renouvelées. Cet essai a vocation à révéler les deux facettes de la puissance. La première a trait à l'essence de la puissance, c'est-à-dire sa généalogie au travers des différentes tentatives de définitions qui structurent la théorie des relations internationales depuis Thucydide, mais aussi sa nature et ses caractéristiques profondes. La seconde renvoie à l'existence de la puissance avec ses multiples modes d'expressions et les conséquences de sa distribution sur la structuration du système international. Résistante et réfractaire à une grande Théorie générale, la puissance subsiste ainsi comme l'outil privilégié de conceptualisation, de rationalisation et d'analyse des relations internationales. Principe régulateur par excellence dans un monde complexe, nourrie de paradoxes, créatrice de sens et de perceptions, entretenant une relation ambivalente avec le droit international, visible et invisible, elle n'est pas en soi et pour soi, mais un concept opératoire qui est d'abord ce que l'on en fait. La puissance est in fine cet objet inépuisé et inépuisable ouvrant la boîte de Pandore des relations internationales.