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Accueil - Recherche - Soutenances de Theses - La politisation en terrain militant « radical ». Ethnographie d’un squat d’activités de l’Est Parisien.

La politisation en terrain militant « radical ». Ethnographie d’un squat d’activités de l’Est Parisien.

Docteur :Monsieur Colin ROBINEAU
Date de la soutenance :22 Novembre 2017
Horaires :de 14h00 à 17h00
Adresse :Salle des Actes (Esc.J) - 3ème étage - 12, place du Panthéon - 75005 PARIS
Ajouter au Calendrier 11/22/2017 14:00 11/22/2017 17:00 Europe/Paris La politisation en terrain militant « radical ». Ethnographie d’un squat d’activités de l’Est Parisien. Basée sur une observation participante de deux ans au sein de La Kuizine, un squat d’activités de l’est parisien ouvert par des militants marxistes et/ou anarchistes, la thèse se présente comme une contribution à l’étude du renouveau des entreprises critiques et des pratiques contestataires et appo...
Adresse :Salle des Actes (Esc.J) - 3ème étage - 12, place du Panthéon - 75005 PARIS
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Jury :

Monsieur Fabien GRANJON - Professeur des Universités (professeur université Paris 8), rapporteur

Monsieur YVES SINTOMER - Professeur des Universités (Professeur à 'Université de Paris 8), rapporteur

Monsieur Tristan MATTELART - Professeur des Universités (Université Paris 8)

Monsieur Gérard MAUGER - Directeur de recherche émirite au CNRS

Madame Geneviève PRUVOST - Chargée de recherche au CNRS

Basée sur une observation participante de deux ans au sein de La Kuizine, un squat d’activités de l’est parisien ouvert par des militants marxistes et/ou anarchistes, la thèse se présente comme une contribution à l’étude du renouveau des entreprises critiques et des pratiques contestataires et apporte une pierre empirique de plus à la connaissance des espaces publics d’aujourd’hui. Accordant une large place au matériau ethnographique, la recherche s’inscrit dans une perspective empruntant à la fois à la tradition interactionniste de la troisième Ecole de Chicago et à la sociologie bourdieusienne afin d’éclairer les mécanismes de domination (re)produits au sein de La Kuizine et les « possibles latéraux » qui y sont expérimentés. En effet, le collectif militant à l’origine de l’initiative avait pour objectif d’en faire un lieu de « solidarité de classe » en y organisant divers ateliers (en particulier des repas à prix libre) à destination des travailleurs et habitants du quartier et en privilégiant l’autogestion comme modus operandi de la décision collective. L’analyse de cet espace – indissociablement physique, social et communicationnel – se situe donc au carrefour de plusieurs disciplines : la science politique, la sociologie, l’anthropologie et les sciences de l’information et de la communication. Ce faisant, la thèse interroge de manière transversale des objets variés : la fabrique sociale de l’engagement radical, le rapport aux champs politique et médiatique d’un micro-espace contestataire, les processus de socialisation politique ainsi que les conditions de possibilité de la critique ordinaire de l’ordre social.