Aller à l'en-tête Aller au menu principal Aller au contenu Aller au pied de page
Accueil - Recherche - Soutenances de Theses - De la filiation face aux nouvelles techniques de procréation au regard de la Convention internationale des droits de l'enfant

De la filiation face aux nouvelles techniques de procréation au regard de la Convention internationale des droits de l'enfant

Docteur :Danièle DEMONCHY
Date de la soutenance :03 Février 2016
Horaires :15h30
Adresse :Salle des Actes
Discipline :Droit
Ajouter au Calendrier 02/03/2016 15:30 02/03/2016 17:15 Europe/Paris De la filiation face aux nouvelles techniques de procréation au regard de la Convention internationale des droits de l'enfant Cette thèse de caractère pluridisciplinaire traite des progrès de la biologie de la reproduction dans le domaine de l'infertilité face à la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) des Nation-unies. La première partie montre que, en France, il y a conciliation entre l'intérêt supérie...
Adresse :Salle des Actes
false MM/DD/YYYY
Jury :

Monsieur Gérard CHAMPENOIS - Professeur  émérite d'université  (université Paris 2 Panthéon-Assas), directeur de thèse

Madame Huguette MÉAU-LAUTOUR - Professeur des Universités (université Paris Descartes), rapporteur

Madame Nathalie SETA - Professeur des Universités (université Paris Descartes), rapporteur

Monsieur Philippe CONTE - Professeur des Universités (université Paris 2 Panthéon-Assas)

Monsieur Denis RAPONE - Conseiller d'Etat

Monsieur Jean-Michel WARNET - Professeur des Universités (université Paris Descartes)

Cette thèse de caractère pluridisciplinaire traite des progrès de la biologie de la reproduction dans le domaine de l'infertilité face à la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) des Nation-unies. La première partie montre que, en France, il y a conciliation entre l'intérêt supérieur de l'enfant et l'assistance médicale à la procréation, encadrée par le triptyque des lois de bioéthique de 1994. La deuxième partie traite des dérives de ces techniques pratiquées à des fins sociétales et non médicales. Des parents intentionnels désireux d'un « enfant à tout prix », puisque la loi n° 2013-404 du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de même sexe n'a pas « ouvert » le droit à l'accès de ces techniques de reproduction assistée, se rendent au cours d'un « tourisme procréatif » dans un pays où la maternité de substitution ou gestation pour autrui (GPA) est licite et ont un enfant grâce à une mère de substitution, qui assure la gestation de l'embryon, puis du foetus via une fécondationin vitro. Mais lors du retour en France de l'enfant, eu égard aux articles 16-7 et 16-9 du code civil, se pose le problème de la filiation de l'enfant sans compter sur les risques de la maternité de substitution, d'où l'incompatibilité des techniques de reproduction assistée à des fins sociétales avec la Convention internationale des droits de l'enfant, l'adage latin mater semper certa est étant la garantie de l'intérêt supérieur de l'enfant.