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La politique n'a pas le pouvoir de décréter une victoire électorale, pas plus qu'il n'a le pouvoir de décréter un taux de croissance ou un taux de chômage.
Cette observation ne constitue pas pour autant une incitation à l'inaction, bien au contraire, ce que nous soulignons ici avec force et démonstrations, c'est la nécessité pour le politique d'être dans une démarche éthique, sincère et responsable tout en ayant l'obsession de créer l'écosystème propice à l'apparition de la victoire. Ceci suppose qu'il agisse en pleine conscience des logiques du marché politique et qu'il sache reconnaître la primauté de l'économie à côté des enjeux de nature politique, sociale et sociétale. Il lui faudra aussi accepter le jugement de l'électeur sur la crédibilité de son bilan et de son programme. La crédibilité peut être l'élément décisif de la victoire, mais le politique devra encore s'efforcer de communiquer, sans manipulation cynique, s'il souhaite persuader ou remoniliserles électeurs. En sélectionnant les modèles scientifiques adéquats, il bénéficiera d'outils de prévision réduisant efficacement l'incertitude. Ainsi, c'est par la force de tous ces puissants leviers qu'il pourra optimiser ses chances de victoire.