Aller à l'en-tête Aller au menu principal Aller au contenu Aller au pied de page
Accueil - Recherche - Soutenances de Theses - Représenter l’homme ordinaire. Histoire et sémiologie d’un commun du voir sur un commun aux hommes

Représenter l’homme ordinaire. Histoire et sémiologie d’un commun du voir sur un commun aux hommes

Catégorie: 
Théses
Docteur :Madame Salomé PEIGNEY
Date de la soutenance :04 Décembre 2018
Horaires :14h à 17h
Adresse :I.D.C. – Salle des commissions - 28, rue Saint Guillaume - 75007 Paris
Discipline :Sciences de l’information et de la communication
Ajouter au Calendrier 12/04/2018 14:00 12/04/2018 17:00 Europe/Paris Représenter l’homme ordinaire. Histoire et sémiologie d’un commun du voir sur un commun aux hommes Représenter l’homme ordinaire, c’est dans ce travail considérer la construction d’un commun du voir sur un commun aux hommes. Ordinaire vient du latin ordo, « rangé par ordre ». Ce n’est donc pas tant une question de forme que de regard. Ce travail ne porte pas sur l’homme ordinaire mais sur un reg...
Adresse :I.D.C. – Salle des commissions - 28, rue Saint Guillaume - 75007 Paris
false MM/DD/YYYY
Jury :

    Monsieur Frédéric LAMBERT - Professeur des Universités (Université Paris 2), directeur de thèse
    Madame Maria-Giulia DONDERO - Professeur des Universités (Université de Liège), rapporteur
    Madame Joëlle LE MAREC - Professeur des Universités (Université Paris 4), rapporteur
    Madame Adeline WRONA - Professeur des Universités (Université Paris 4)


Représenter l’homme ordinaire, c’est dans ce travail considérer la construction d’un commun du voir sur un commun aux hommes. Ordinaire vient du latin ordo, « rangé par ordre ». Ce n’est donc pas tant une question de forme que de regard. Ce travail ne porte pas sur l’homme ordinaire mais sur un regard qui voit l’homme ordinaire. C’est un regard politique, qui dit ce qui doit être vu au sein d’une société. C’est à la fois une violence et un confort du voir : imposition d’une représentation qui définirait ce qu’est un homme une fois pour toutes, mais également, confort de regards qui se réunissent autour d’une figure qu’ils reconnaissent et qu’ils partagent.
Représenter l’homme ordinaire, dans les Caractères de la Bruyère, dans les Physiologies publiées dans la presse du XIXe siècle, dans des images d’anatomie et de physiologie médicales, dans les Français peints par eux mêmes, dans la couverture d'un catalogue IKEA ou dans les pages d'un magazine people, c’est adresser une représentation aux regards d’un public qui reconnaît quelque chose qui lui vient d’un vivre et d’un voir communs, qu’il a appris à reconnaître dans la société dans laquelle il est inscrit. Reconnaître de l’ordinaire, et de l’ordinaire de l’homme dans une représentation, c’est pour un regard dire que des individus peuvent être identifiés de la même manière. Ce n’est pas une notion genrée, mais une formule qui renvoie au « commun du voir » d’une société. Nous nous sommes intéressés à chercher comment un regard peut voir l’homme ordinaire : notre travail s’inscrit dans une sémiotique du voir qui se demande comment une société construit des catégories du voir qui permettent à ceux qui les partagent de construire un voir commun.