Aller à l'en-tête Aller au menu principal Aller au contenu Aller au pied de page
Accueil - Recherche - Soutenances de Theses - La notification des actes du procès civil à l’ère des nouvelles technologies : proposition d’un système mixte

La notification des actes du procès civil à l’ère des nouvelles technologies : proposition d’un système mixte

Catégorie: 
Théses
Docteur :Monsieur Abdoul YATERA
Date de la soutenance :26 Novembre 2021
Horaires :Le 26 novembre 2021 à 14h00
Adresse :Salle des Actes - Centre Panthéon (esc. J, 3è étage), 75005 PARIS
Discipline :Droit
Ajouter au Calendrier 11/26/2021 14:00 11/26/2021 18:00 Europe/Paris La notification des actes du procès civil à l’ère des nouvelles technologies : proposition d’un système mixte La notification des actes du procès est le vecteur privilégié de l’information donnée au sein du procès civil. Instrument majeur des droits de la défense et, plus largement, du droit à un procès équitable, la notification consiste, selon l’article 651 du code de procédure civile, à porter les actes...
Adresse :Salle des Actes - Centre Panthéon (esc. J, 3è étage), 75005 PARIS
false MM/DD/YYYY
Jury :

Madame Cécile CHAINAIS - Professeur des Universités (université Paris 2 Panthéon-Assas), directeur de thèse

Madame Corinne BLERY - Professeur des Universités (université de Valenciennes), rapporteur

Monsieur Sylvain JOBERT - Professeur des Universités (université d’Angers), rapporteur

Monsieur Nicolas CAYROL - Professeur des Universités (université de Tours)

Madame Lucie MAYER - Professeur des Universités (université Paris 2 Panthéon-Assas)

La notification des actes du procès est le vecteur privilégié de l’information donnée au sein du procès civil. Instrument majeur des droits de la défense et, plus largement, du droit à un procès équitable, la notification consiste, selon l’article 651 du code de procédure civile, à porter les actes à la connaissance des intéressés. 
Vue par la doctrine processualiste contemporaine comme protectrice des droits de la défense, la notification traditionnelle, accomplie sur support papier, notamment par des huissiers de justice, était, jusqu’à un passé récent, la voie privilégiée de l’information des parties au procès. Toutefois, avec l’avènement des nouvelles technologies, la notification traditionnelle est soumise à une épreuve de mutation sans précédent ; elle est même menacée de disparaître purement et simplement au profit de la notification par voie électronique. 
Les enjeux d’une telle évolution doivent être pleinement mis en lumière. En effet, la voie électronique se concilie mal avec la sécurité juridique. L’insécurité numérique et l’inadaptation de certains actes du procès au format numérique ne sont pas nécessairement compatibles avec ce principe fondamental. Peut-on vraiment concilier l’instauration d’un système de notification intégralement dématérialisé – aujourd’hui en voie d’expansion – avec la sécurité juridique ?
Évitant résolument d’adopter une approche passéiste, la thèse se garde pour autant de plaider pour le tout-numérique. Il est proposé d’instaurer un système mixte de notification, conciliant en son sein les deux systèmes de notification – traditionnel et numérique. La mise en place d’un tel système mixte repose sur une division des actes du procès en deux grandes catégories – actes graves et actes normaux. La famille des actes graves doit rester entourée des garanties de la notification traditionnelle, tandis que la famille des actes normaux peut être soumise à la notification par voie électronique.